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Un remède au goût valdo-genevois pour les finances du canton de Neuchâtel

Les libéraux-radicaux neuchâtelois s’accrochent au frein à l’endettement. Pour garantir son respect, ils proposent de soumettre les budgets de l’Etat au vote populaire.

26 avr. 2018, 18:29
Les députés PLR Marc-André Nardin, Nicolas Ruedin et Matthieu Aubert, de droite à gauche.

Après le psychodrame autour du budget 2018 de l’Etat de Neuchâtel, l’heure des choix a sonné. Le respect impératif du frein à l’endettement au prochain budget sera douloureux: il faudra encore économiser ou augmenter les impôts. A moins d’assouplir le frein.

Cette perspective hérisse le Parti libéral-radical neuchâtelois (PLRN). "Si le Conseil d’Etat veut un lissage des recettes et abandonner le frein à l’endettement, nous lancerons un référendum", a prévenu jeudi devant la presse Nicolas Ruedin, président du PLRN et député.

Lisser les recettes fiscales des entreprises sur plusieurs années, avec une mise en réserve durant les périodes fastes, "c’est bien, mais complètement inefficace avec le déficit structurel de l’Etat", a souligné le député Matthieu Aubert. Les libéraux-radicaux citent en exemple le canton de Vaud: après des "mesures drastiques", il boucle ses comptes dans les chiffres noirs pour la 13e année consécutive. En plus de coupes, toute nouvelle dépense publique...

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