«Elle a l’air imposante, mais elle se déplace facilement. Je la rentre même dans ma Twingo!»
Appuyée contre le buste d’Eléonore Courbin, professeure au Conservatoire de La Chaux-de-Fonds, une harpe de 42 kilos brille de toute sa marqueterie, ses 47 cordes prêtes à être pincées. Elle vient d’être achetée par l’Etat de Neuchâtel, d’occasion, comme le mentionnent les comptes 2018 du canton.
Une dépense de 30’000 francs, qui se justifie par un engouement pour la classe de harpe du Conservatoire de musique neuchâtelois, lequel est lié à une professeure populaire aujourd’hui partie enseigner sous d’autres cieux. «Elle a hélas présenté sa démission pour des raisons professionnelles», explique d’emblée le directeur du Conservatoire, Sylvain Jaccard.
C’est la harpe de cette enseignante – «fabriquée par le facteur italien Salvi, l’un des trois meilleurs d’Europe», dit sa remplaçante, Eléonore Courbin, que l’Etat vient de racheter. Une opportunité, semble-t-il, «que nous avons fait évaluer...