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Un projet de réseau hospitalier neuchâtelois à la gouvernance trop faible

Le consensus politique dégagé autour de l'avenir hospitalier neuchâtelois est salué par le Conseil d'Etat. Mais ce dernier estime qu'il présente des faiblesses en matière de gouvernance.

26 sept. 2018, 17:26
La réadaptation, ici à l'hôpital du Locle, ne doit pas être oubliée.

Le plan B pour les hôpitaux neuchâtelois de la commission santé du Grand Conseil est salué par le Conseil d'Etat. Car il s'agit d'une "solution qui apaise le dossier hospitalier".

Cela dit, cette solution présente des "faiblesses en terme de gouvernance". Le gouvernement cite en particulier l'absence d'une direction générale et des modes de décisions pouvant occasionner des blocages institutionnels. Il est ici question de la nécessité, pour le conseil d'administration, de voter le budget et la répartition des missions à une majorité des deux tiers.

Par ailleurs, le gouvernement préconise de faire davantage de place à la réadaptation. Une direction propre à cette activité devrait s'ajouter à celles des hôpitaux de Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds.

Pas besoin de répondre à tout

Enfin, des "questions concrètes" restent ouvertes. Il s'agit en particulier des coûts de la future organisation hospitalière et de l'état du bâtiment de l'hôpital de La Chaux-de-Fonds, "inadapté pour une exploitation durable". Mais ces questions "n'ont pas besoin de trouver des réponses immédiates du Grand Conseil", estime le Conseil d'Etat. Par contre, elles "ne pourront être éludées par les futurs organes de l'institution".

Les autres milieux consultés ont jusqu'à jeudi soir pour transmettre leur prise de position sur l'avant-projet de loi sur le réseau hospitalier. La commission santé fera le point dans le courant du mois prochain. En fonction des modifications à apporter, la balle sera dans le camp du Grand Conseil au plus tôt en novembre.

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