Alors, bien sûr, le projet d’aujourd’hui est très différent de celui de 2012. Le projet de nouvelle liaison rapide entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds est toujours au cœur du dispositif. Mais c’est l’ensemble du projet en faveur de la mobilité dans tout le canton qui est mieux mis en valeur. Et surtout, le financement est tout à fait différent : si tout se passe bien, la facture finale pour le canton devrait être nettement moins élevée que pour le projet Transrun. Si tout se passe bien… car le nouveau projet neuchâtelois plébiscité hier dans les urnes table sur des participations de la Confédération qui devront encore être validées par le Parlement. Et le canton, s’il entend que le projet prenne rapidement forme, devra avancer les premiers investissements et parier sur le soutien fédéral qui devra suivre. Un pari pas si osé que cela : on a vu ces dernières années que les cantons qui avaient lancé des projets d’envergure financés de cette manière avait pu récupérer leur mise de départ. Il faut souvent un peu violenter la Berne fédérale pour la faire cracher au bassinet.
Reste un petit regret : si un oui même timide était sorti des urnes en septembre 2012, les travaux auraient pu commencer dès le lendemain et aujourd’hui le tunnelier serait déjà arrivé au Val-de-Ruz. Mais voilà… l’histoire se refait mais différemment.