Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Un nouveau président combatif

29 sept. 2009, 07:28

La Fédération évangélique neuchâteloise (FEN) a un nouveau président. Le 1er septembre, Olivier Favre, pasteur à l'Eglise apostolique du Centre de vie de Neuchâtel, a succédé à Claude-Eric Robert, en charge de la fédération depuis neuf ans.

Le nouveau venu ne devrait pas trop se départir de la ligne de conduite établie par son prédécesseur. «Jusqu'ici, la FEN a surtout cherché à fédérer entre elles les Eglises évangéliques du canton, qui appartiennent à des associations romandes plus grandes et qui forment un groupe très diversifié. C'est un travail de longue haleine que je vais poursuivre dans la continuité de ce qui a été fait.»

Combatif, Olivier Favre a cependant à cœur d'aller un peu plus loin, en obtenant la reconnaissance des Eglises évangéliques par l'Etat. «Le canton compte une quarantaine d'Eglises évangéliques, soit le 3% de la population. C'est une anomalie à nos yeux que nos Eglises ne soient pas reconnues au même titre que les Eglises officielles, alors qu'il s'agit souvent d'institutions anciennes. Nous pensons qu'il faut y remédier. La Constitution neuchâteloise prévoit d'ailleurs cette éventualité.»

Le président tient toutefois à préciser qu'une reconnaissance n'aurait pas d'incidence financière. «En revanche, cela nous permettrait de nous impliquer davantage dans la société, ce qui constituerait un avantage tant pour nos Eglises que pour la société elle-même. Un pasteur évangélique pourrait par exemple être sollicité pour une cérémonie officielle, ou une Eglise évangélique aurait le droit de disposer d'une salle pour le catéchisme.»

A l'ordre du jour, également, une collaboration réfléchie avec les Eglises officielles - les catholiques romains, les catholiques chrétiens et les réformés évangéliques.

«Les contacts sont déjà très bons aux niveaux cantonal et communal, ce qui est positif. Nous devons continuer de veiller à ces contacts, tout en nous rappelant que nous avons des identités très différentes. Nous prônons un œcuménisme tempéré, parce que les évangéliques ont surtout la particularité de travailler sur le terrain plutôt que dans un œcuménisme institutionnel.» /jca

Votre publicité ici avec IMPACT_medias