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Un infirmier sans frontière

Wilfried Deschamps raconte son parcours et son statut de frontalier, que l’Orléanais a quitté pour s’installer à Saint-Aubin.

07 nov. 2016, 01:15
Portrait de Wilfried Deschamps. 

Fleurier, le 25.10.2016

Photo : Lucas Vuitel

S’il ne faisait pas l’objet de notre reportage, peut-être répondrait-il aux questions d’un journaliste sur une île de Mayotte… Mais non, le destin, auquel s’est remis le jeune infirmier en 2003, a tranché: c’est en Suisse, plus précisément à l’hôpital de Perreux, qu’il irait travailler (celui de Mayotte n’a jamais répondu).

A défaut d’océan Indien, c’est le lac de Neuchâtel qu’il a rencontré un matin d’octobre. «Le premier endroit où je me suis assis, c’était au port de Cortaillod, j’étais parti la veille d’Orléans pour arriver à l’heure à mon entretien d’embauche, prévu en fin de matinée. Je me suis retrouvé là trois heures en avance! Je voulais être à la hauteur et j’étais stressé. Ce lieu m’a apaisé.»

Un premier contact qu’il vivra comme une rencontre providentielle. Et qui lui portera chance, l’entretien s’avérant concluant. Avec le lac, le jeune homme tissera d’ailleurs des liens étroits. En passant un...

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