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Un "devoir de réserve" pour museler la presse

Ancien rédacteur en chef de "L'Impartial", Gil Baillod prend la plume pour réagir à l'interdiction faite aux médecins de répondre aux médias.

30 déc. 2011, 00:01
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Douloureuse situation dans une République que de recourir au "devoir de réserve" qu'impose la présidente du Conseil d'Etat via la présidente du conseil d'administration, Claudia Moreno, et le directeur général de l'Hôpital neuchâtelois (HNe), à l'ensemble du personnel hospitalier.

L'ordre écrit est clair: "En cas de sollicitation de la part des médias sur de tels sujets (notre édition d'hier) , nous vous enjoignons donc de prendre contact avec la soussignée ou M. Christe (directeur général).

Le devoir de réserve, c'est souvent le ver de la censure que l'on introduit dans le fruit de la démocratie en vue de saborder un de ses principes fondamentaux: la liberté d'opinion et, partant, la liberté et le devoir de la presse de s'informer à toutes les sources pour informer au mieux les citoyens électeurs.

La circulaire a été adressée à plus d'une centaine de médecins hospitaliers et cadres infirmiers du canton. En clair, les...

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