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Un corridor biologique voit le jour au Belize grâce au Papiliorama

Un corridor biologique reliera bientôt la réserve naturelle créée par le Papiliorama au Belize avec d’autres espaces protégées du pays. Ce nouvel espace est possible grâce à l’accord trouvé entre l’institution helvétique et le gouvernement local.

22 janv. 2020, 15:32
Le corridor biologique mesure pas moins de 280 km2.

280 km2. C’est la surface du corridor biologique qui sera créé au Belize sur l’impulsion du Papiliorama, en accord avec le gouvernement du pays. Il connectera la réserve naturelle de l’institution suisse, ouverte en 1989, à d’autres espaces protégés dans le nord-est de ce pays d’Amérique centrale situé entre le Honduras et le Guatemala. 

Ce corridor est constitué de réserves naturelles existantes et de terrains privés. Son but? Préserver les «services écosystémiques fournis par les forêts» et permettre «aux plantes et aux animaux (dont plus de 26 jaguars) de s’y déplacer librement», précise le communiqué diffusé ce mercredi.

Sa gestion sera assurée par l’Initiative pour un avenir durable de Corozal (CSFI), une ONG locale créée par le Papiliorama pour mettre en place ses projets au Belize. Fruit d’un travail de 20 ans, ce corridor n’aurait pas été possible sans l’appui de cette dernière, assure l’insitution basée à Kerzers.

Le corridor nouvellement créé (en bleu) à la suite de l’accord entre le Gouvernement du Belize et le Papiliorama. Photo: SP – Le Papiliorama

Un modèle appelé à être reproduit

Le Papiliorama ne cache pas sa satisfaction. Il estime que cet accord marque «le début d’une nouvelle ère et d’une nouvelle culture de la conservation» dans le pays.

«Le gouvernement du Belize s’est engagé à reproduire ce modèle dans d’autres régions du pays afin de protéger et d’utiliser de manière durable les forêts et les autres ressources naturelles, garantissant ainsi que les générations actuelles et futures bénéficient des avantages sociaux, environnementaux et économiques que procurent les forêts», peut-on lire dans le communiqué.

Caspar Bijleveld, directeur du Papiliorama, avait déjà pris part aux premières négociations en 1997. «Ce succès aura une grande portée au Belize, et nous espérons que la démarche servira d’exemple dans toute la région mésoaméricaine», lâche-t-il.

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