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Un climat plus chaud et plus sec libérera le CO2 des tourbières

Une thèse de doctorat réalisée au Jardin botanique de Neuchâtel met en exergue un phénomène naturel.

30 juin 2016, 01:04
Amenagement d'une tourbiere au jardin botanique. Ici Edward Mitchell, responsable du laboratoire de biologie du sol de líUniversite



NEUCHATEL 25 09 2014

Photo Christian Galley JARDIN BOTANIQUE

Si le climat devenait plus sec et chaud, les tourbières relâcheraient plus de CO2. C’est l’un des résultats de la thèse de doctorat de Matthieu Mulot réalisée au Jardin botanique de Neuchâtel et qu’il soutiendra ce mercredi à l’Université de Neuchâtel. Sachant que les tourbières, qui ne recouvrent qu’environ 3% des terres émergées, renferment le tiers du carbone des sols de la planète, une augmentation de température contribuerait à amplifier considérablement l’effet de serre.

«Les tourbières sont connues pour fonctionner comme des puits de carbone, explique Matthieu Mulot. Cela signifie que le sol d’une tourbière fixe plus de CO2 qu’il n’en rejette. Cette particularité est due au fait que le sol des tourbières est saturé en eau. Il devient donc rapidement privé d’oxygène. Or, la majorité des organismes du sol – et en particulier ceux qui sont les plus efficaces pour décomposer la matière organique ne tolèrent pas ces...

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