Oui, il y a bel et bien eu violation du secret de fonction. L’agent de détention qui, au printemps dernier, avait montré à deux connaissances des vidéos d’évènements s’étant déroulés dans une prison neuchâteloise, a commis une faute grave justifiant son licenciement, selon le Tribunal cantonal.
En mars, le gardien de prison avait visionné, à son domicile et en compagnie de deux autres personnes, les images d’une bagarre et d’une agression, prises par le système de vidéosurveillance de l’établissement pénitentiaire où il travaillait.
Entendu par la police, l’homme a admis qu’il détenait, à titre professionnel, une clé USB sur laquelle se trouvaient enregistrées des séquences vidéo qu’il avait extraites à la demande de ses supérieurs. Il a reconnu que cette clé ne devait pas sortir de la prison, mais qu’il l’oubliait parfois dans la poche de son pantalon au moment de partir.
Des amis «policiers»
Au cours d’une soirée chez...