La cour du château de Neuchâtel était pleine à craquer, vendredi après-midi. Près de mille cinq cents jeunes grévistes, selon nos estimations, y ont porté une résolution. Avant-goût d’une motion populaire qui demandera aux politiciens d’agir face à «l’urgence climatique».
Ecoliers, lycéens ou étudiants, ils s’étaient donné rendez-vous à la place des Halles. «Nous ne sommes pas ici pour sécher les cours», a souligné au micro Robin Augsburger, l’une des chevilles ouvrières de la «grève du climat» dans le canton. «Nous faisons l’objet de railleries. Mais en vingt jours, nous avons réussi à structurer un mouvement national.»
«Un crime contre l’humanité»
«La température augmente, les sols agricoles perdent de leur fertilité, l’eau et l’air sont pollués», a relevé l’étudiant à l’Université de Neuchâtel. Et d’appeler à un profond changement: «Notre économie est basée sur la croissance. Cela fonctionnait bien au 18e siècle mais,...