La mésaventure de Justin* illustre bien ce que chacun craint lorsqu’il achète une voiture d’occasion. D’habitude, la première hantise, c’est le défaut caché. Le petit «bruit» suspect qui peut apparaître insidieusement quelques jours après l’achat du véhicule. Ici, la fourberie est plus professionnelle. Justin s’est fait duper par un décompte kilométrique réduit au moins de moitié et un carnet d’entretien maquillé en conséquence.
Mardi, à l’hôtel de ville de Neuchâtel, le Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers a rendu son jugement sur cette affaire qui remonte loin. La juge Geneviève Calpini Calame a confirmé la condamnation de la première ordonnance pénale de juin 2016. Pour escroquerie et faux dans les titres, Ludovic* s’est vu infliger une peine de 60 jours-amendes, le paiement de 26 600 francs à Justin pour dommages et la prise en charge des frais de justice. Mais comment Justin s’est-il fait flouer de la sorte?