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Le Neuchâtelois FlexFab a conquis le cœur du public breton sur la scène suisse des Trans

FlexFab a conquis le public breton à l'occasion du focus sur la scène suisse des Trans Musicales de Rennes jeudi 3 décembre. Le musicien electro originaire de Neuchâtel a marqué les esprits des programmateurs de festivals et d'un jeune public local visiblement connaisseur de sa musique. Récit d'une soirée en Trans!

07 déc. 2015, 18:21
/ Màj. le 08 déc. 2015 à 11:15
FlexFab devant un public rennais aux anges jeudi aux Trans Musicales.

Il y a des destins qui se forgent en tenter de conquérir le gros village de sons d'irréductibles Bretons qu'est Rennes. FlexFab a posé le drapeau tricolore de Neuchâtel jeudi soir dernier sur une terre armoricaine amicale à l’occasion des Trans Musicales. Il l’a même bien enfoncé dans la scène de cette petite salle de l’Ubu bondée pour l’occasion. Le DJ-producteur et beatmaker du collectif Michigang a marqué un grand coup à l’occasion du «Focus suisse» organisé par le bureau Swiss Music Export de Nyon et l’équipe des Trans Musicales de Rennes. 

Le patron du Swiss Music Export et de la FCMA, Marc Ridet, ne s’était pas trompé en programmant en collaboration avec l’équipe des Trans (Jean-Louis Brossard et Mathieu Gervais) cet artiste de l'electro-hip-hop au talent brut, aux morceaux synthétiques et "ethno" taillés pour la scène. Ce concert n'est pas sans nous rappeler la prestation remarquée de la Vaudoise Verveine l’an dernier au même endroit.

Extraits vidéos du show avec une surprise étonnante, la présence de toute une classe de lycéens bretons aux premiers rangs, des élèves très motivés et connaisseurs de FlexFab (merci les réseaux sociaux!). Le son des différents morceaux du Suisse résonne encore dans les oreilles des spectateurs mais aussi des programmateurs de festivals français venus repérer le musicien polymorphe. L'avenir scénique du Neuchâtelois outre-Jura s'annonce radieux.

Le Neuchâtelois n’en revenait pas! Quelques minutes à peine après être sorti de scène, il nous parle de l’accueil formidable du public rennais, interview vidéo.

Plus tard, dans les méandres d’un espace magique comprenant deux grands halls dévolus à la musique live electro et crossover placées près d'autres halls recevant des DJ et accueillant des stands de restauration et de prévention contre l’alcool, les drogues et les maladies sexuellement transmissibles, la fête des musiques nouvelles montait en puissance. Le sympathique groupe écossais Hector Bizerk et son mélange rap, grime et rock a mis tout le monde par terre puis debout. Le rappeur du groupe a un accent de Glasgow à couper au whiskey. Un bon moment de franche liberté artistique comme au bon vieux temps de The Streets. 

Autre excellente surprise, le beatmaker Superpoze associé au franco-brésilien Dream Koala et à un orchestre à cordes, bois et vents… une merveille d’assemblage soignant les voix féériques de Dream Koala et les nappes planantes de cette belle équipe symphonique.

Autre bon moment, la rage directe de Queen Kwong, une véritable fête pour le rock, la rage et la liberté. La liberté, ce sera le maître mot de cette fête qui a battu un record en rassemblant plus de 60'000 personnes en quatre jours dans ses différents lieux dans une période troublée pour les Français. Les Trans sont les premiers parmi les grands festivals à recevoir autant de spectateurs dans leurs salles de concert après les attentats du vendredi 13 novembre à Paris. La fête a bel et bien repris!

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