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Tous ces jeunes scotchés à leur téléphone portable, c'est grave docteur?

De plus en plus de jeunes consultent Addictions Neuchâtel pour soigner leur dépendance aux écrans. Un groupe de travail cantonal véhicule les bonnes pratiques pour limiter les dérapages. Comment éviter que les enfants deviennent accros?

02 févr. 2018, 18:05
De plus en plus d'enfants présentent des signes alarmants de dépendance aux écrans. Au sein d'Addictions Neuchâtel, ce sont surtout des adolescents qui sont suivis.

Le constat est inquiétant: le nombre de jeunes présentant une dépendance sévère aux écrans augmente constamment. «Les parents sont de plus en plus nombreux à s’adresser à nous pour soigner la cyberdépendance de leur enfant», explique Yvan Grecuccio, psychologue au sein d’Addictions Neuchâtel. «Nous recevons surtout des adolescents, et principalement des garçons.»

Ces jeunes accros aux écrans sont souvent isolés socialement. «Les jeux vidéo sont une façon de fuire un quotidien difficile, de se valoriser autrement.» La situation est telle que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère depuis le début de l’année le «trouble du jeu vidéo» comme une maladie.

Eva Piscitelli, enseignante au Locle et chargée de mission à l’Office de l’informatique scolaire et de l’organisation, s’intéresse aux effets des écrans sur le développement des jeunes. Elle fait partie d’un groupe de travail* composé de professionnels de la santé, de la formation et de la police. Leur mission:...

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