Le gouvernement neuchâtelois ne s’oppose pas à la tenue de la grève du 14 juin pour l’égalité entre hommes et femmes. Et cela, «même si ce mouvement ne correspond pas à une grève telle que prévue par la Constitution neuchâteloise», a précisé mercredi le conseiller d’Etat Alain Ribaux.
En réponse à une question de la députée Verte Veronika Pantillon, Alain Ribaux a précisé le dispositif prévu pour les collaborateurs de l’Etat. Ce dernier «respecte le principe de l’égalité salariale entre hommes et femmes», a commencé par souligner le ministre.
Absences non payées
Les employés de l’Etat qui voudront manifester le 14 juin le pourront: «Les absences seront acceptées sous réserve du service minimum. Comme les services sont très mixtes, cela ne posera pas de problème particulier. Dans les secteurs à majorité féminine, il appartient aux institutions de prévoir un système de remplacement, pour assurer l’encadrement des élèves, par exemple.»
Les absences ne seront pas payées. Ceux qui le souhaitent pourront compenser par le biais d’heures travaillées ou en prenant sur leurs vacances.