Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Tolérance du Conseil d’Etat neuchâtelois vis-à-vis de la grève des femmes le 14 juin

Les employés de l’Etat de Neuchâtel pourront participer à la grève du 14 juin pour l’égalité. Pour autant que le service minimum à la population soit assuré.

08 mai 2019, 09:22
Un comité d'accueil attendait les députés neuchâtelois mercredi matin.

Le gouvernement neuchâtelois ne s’oppose pas à la tenue de la grève du 14 juin pour l’égalité entre hommes et femmes. Et cela, «même si ce mouvement ne correspond pas à une grève telle que prévue par la Constitution neuchâteloise», a précisé mercredi le conseiller d’Etat Alain Ribaux.

En réponse à une question de la députée Verte Veronika Pantillon, Alain Ribaux a précisé le dispositif prévu pour les collaborateurs de l’Etat. Ce dernier «respecte le principe de l’égalité salariale entre hommes et femmes», a commencé par souligner le ministre.

Absences non payées

Les employés de l’Etat qui voudront manifester le 14 juin le pourront: «Les absences seront acceptées sous réserve du service minimum. Comme les services sont très mixtes, cela ne posera pas de problème particulier. Dans les secteurs à majorité féminine, il appartient aux institutions de prévoir un système de remplacement, pour assurer l’encadrement des élèves, par exemple.»

Les absences ne seront pas payées. Ceux qui le souhaitent pourront compenser par le biais d’heures travaillées ou en prenant sur leurs vacances.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias