La galerie 2016 accueille, encore pour quelques jours, les œuvres récentes du prolifique artiste vaudois Thomas Mustaki.
La figure humaine joue un rôle central dans son travail pictural. Fragmentaire, atomisée ou mise en scène par des symboles et la couleur, elle domine l’œuvre de l’artiste qui tente par là d’expurger le trop-plein psychologique qui l’anime. C’est alors un marathon de visages aux décors fuyants et bruyamment colorés qui nous attend dans les étages de la galerie, autant d’«émotions crues» que l’artiste nous renvoie pour exprimer sa représentation du monde sensible.
Jonglant volontiers entre différentes techniques et médiums, jusqu’aux marqueurs et sprays acryliques, l’artiste explore aussi, probablement de manière intuitive ou inconsciente, une même pratique de peinture spontanée et directe qui le raccroche aussi bien à des artistes comme Jean-Michel Basquiat ou Keith Harring, qu’aux graffitis old school et au street art actuel. Pour qui se plongerait dans le passé, il...