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Thierry Besancet, éleveur à Cernier: «La vente directe est plus rentable»

L’opération «Février sans supermarché» met l’accent sur les autres formes de distribution. Comme la vente directe, privilégiée par l’éleveur Thierry Besancet, à Cernier. Rencontre.

19 févr. 2020, 11:16
Thierry Besancet présente quelques-uns des morceaux de viande qu’il vend directement à la ferme.

Thierry Besancet s’est lancé dans la vente directe de viande en 2017. «Auparavant, tout partait chez notre grossiste. J’ai eu envie de contrôler de A à Z une partie des ventes.»

L’agriculteur de Cernier (qui cultive également des céréales) élève actuellement 17 vaches allaitantes. Sur ce nombre, environ 40% continueront d’être vendues à un grossiste. «Je dois passer obligatoirement par lui, en partie du moins, car l’âge des bêtes, et donc la période d’abattage, n’est pas étalé uniformément sur l’année. Il arrive donc que deux, voire trois animaux soient abattus en même temps. Dans ce cas, la vente directe ne me permet pas à elle seule de tout écouler.»

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Thierry Besancet met en vente à la ferme des paquets de dix kilos, assemblage de divers morceaux. «J’ai une quarantaine de clients actuellement, répartis dans tout le canton. Et ce...

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