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Tentative de désenfumage chez Philip Morris

Muni de sa nouvelle autorisation de vendre l’iQos aux Etats-Unis, le cigarettier Philip Morris a convié la presse internationale au Cube, son centre de recherche mondial à Neuchâtel. Ses dirigeants se lancent dans une campagne mondiale pour prouver que l’entreprise a changé. Peut-on les croire?

01 juin 2019, 11:00
Moira Gilchrist, vice-présidente de Philip Morris international chargée de la communication publique et scientifique.

«Ne fumez pas. Si vous fumez, arrêtez. Si vous n’arrêtez pas, changez, car il existe de meilleures alternatives à la cigarette.» C’est le message que Philip Morris International (PMI) communique dans sa campagne en faveur de son produit iQos, dispositif électronique qui permet d’inhaler un aérosol de tabac chauffé plutôt que la fumée issue de sa combustion.

PMI revendique 16% du marché mondial des produits du tabac, alors qu’un milliard de personnes dans le monde fume régulièrement. Désormais bavard avocat de l’arrêt de la fumée, le groupe, qui emploie 1500 personnes à Neuchâtel, s’est lancé dans une bagarre culturelle sans précédent.

Le site de Philip Morris à Neuchâtel. Photo: Lucas Vuitel – Archive

Objectif: convaincre que l’impact du tabac sur la santé mondiale se combattra en offrant aux personnes dépendantes à la nicotine des alternatives moins nocives que la cigarette. L’entreprise devra pour cela surmonter un historique sulfureux. Ce n’est...

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