La mésaventure dont est victime la Caisse cantonale neuchâteloise de compensation (CCNC) met en lumière le phénomène du «spoofing», ou usurpation de numéro téléphonique (notre édition d’hier).
«C’est le premier cas recensé dans le canton de Neuchâtel à notre connaissance», indique le sergent-chef Daniel Favre, responsable prévention et sécurité de la police neuchâteloise. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a jamais eu de cas dans le canton, mais que, s’il y en a eu, ils n’ont pas été dénoncés.
N’importe qui peut être victime de cette pratique, sans pour autant que celui qui appelle à partir d’un numéro usurpé soit conscient que ce numéro est déjà attribué à une personne ou une entité administrative ou économique. Car ce numéro est simplement généré au hasard par un programme informatique.
Aléatoire et automatique
En d’autres termes, l’entreprise de télémarketing a mis au point un système automatique générant au hasard des...