Dans le monde du bâtiment, tamponner l'arrière du véhicule d'un collègue rencontré par hasard sur la route est, semble-t-il, une salutation courante. Mais les conséquences peuvent se révéler fâcheuses. Ainsi Jim (prénom fictif), qui a heurté par l'arrière, avec le véhicule de son entreprise, un véhicule qu'il croyait, à tort, conduit par un collègue: ce Neuchâtelois s'est retrouvé privé de permis pour un mois.
L'histoire remonte à fin 2011, mais elle a trouvé son épilogue ce printemps seulement auprès du Département de la gestion du territoire (DGT). Jim repère, arrêté à un feu rouge à Monruz, un véhicule d'entreprise qu'il pense être conduit par une de ses connaissances. " Comme il est d'usage dans le monde du bâtiment, il a tamponné l'arrière de l'autre véhicule dans le but de le saluer ", indique la décision du DGT, publiée début juillet.
Pas de bol: ce n'est pas le pote imaginé. Mais...