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Symptômes, propagation, guérison, les principales questions que l’on se pose sur le coronavirus

Le canton de Neuchâtel n'est pas épargné par la pandémie de coronavirus. Les informations dont scientifiques et politiques disposent évoluent de jour en jour. On fait le point.

26 févr. 2020, 17:22
/ Màj. le 04 mars 2020 à 17:22
Le canton n'est pas épargné par la pandémie.

Début mars, nous apprenions qu’un Chaux-de-Fonnier avait contracté le coronavirus lors d’un séjour à Milan. Jugé dans un état bon, il a été hospitalisé dans un établissement bernois.

C’était le premier cas confirmé de maladie après l’annonce de plusieurs suspects la semaine précédente. Depuis, le nombre de malades a grimpé.

Le coronavirus, c’est quoi?

Apparu à Wuhan (Chine) en décembre dernier, le covid-19 appartient à la même famille d’agents pathogènes que le Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère) et le Mers (syndrome respiratoire du Moyen-Orient). Initialement transmis par des animaux – possiblement des chauves-souris – il se transmet désormais de personne à personne.

Quels sont les symptômes?

Les symptômes principalement rescensés ressemblent à ceux de la grippe: malaise, fatigue et fièvre. «Outre la toux et/ou la fièvre, des maux de gorge, des difficultés respiratoires, une sensation de fièvre ou des courbatures peuvent aussi être le signe d’une infection au coronavirus. Toutefois, les signes de la maladie ne sont pas nécessairement forts. Parfois, seul un des symptômes apparaît», signalait l’OFSP à la fin du mois.

«Ces symptômes sont généralement bénins et apparaissent de manière progressive. Certaines personnes, bien qu’infectées, ne présentent aucun symptôme et se sentent bien», avance l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

En savoir plus: le site de l’Office fédéral de la santé publique

En savoir plus : "Coronacheck", l'outil d'évaluation développé par le canton de Vaud

Combien de personnes sont touchées?

Fin mars, on estimait à plus de 740 000 le nombre d’individus touchés par la maladie dans le monde. On recensait plus de 156 000 guérisons et plus de 35 000 décès.

Toutefois, ces chiffres sont à prendre avec des pincettes. Certains pays ont fait le choix de dépister systématiquement leur population comme la Corée du Sud, tandis que d’autres ont décidé de davantage cibler leurs tests. C’est notamment le cas de la France ou de la Suisse. De la même manière, certains Etats communiquent sur le nombre de guérisons et d’autres non.

Les personnes les plus fréquemment touchées par une évolution grave de la maladie sont principalement des personnes âgées et celles souffrant déjà d’une maladie chronique. Mais des personnes plus jeunes et en bonne santé ont aussi été touchées.

A lire aussi : Des nouveaux cas de coronavirus en Suisse

C’est contagieux?

Oui. La maladie se transmet d’une personne à l’autre par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu’une personne tousse ou éternue. «Ces gouttelettes peuvent se retrouver sur des objets ou des surfaces autour de la personne en question. On peut alors contracter la Covid-19 si on touche ces objets ou ces surfaces et si on se touche ensuite les yeux, le nez ou la bouche. Il est également possible de contracter la Covid-19 en inhalant des gouttelettes d’une personne malade qui vient de tousser ou d’éternuer», », explique l’OMS.

Selon les informations publiées sur le site de cette dernière, le risque de contracter la maladie au contact d’une personne qui ne présente aucun symptôme est très faible. «Cependant, beaucoup de personnes atteintes ne présentent que des symptômes discrets. C’est particulièrement vrai aux premiers stades de la maladie.» On estime actuellement que la période d’incubation dure de 1 à 14 jours et le plus souvent autour de cinq jours.

Aucune information précise n’est disponible actuellement sur la durée pendant laquelle les virus restent infectieux sur les différentes surfaces, rapporte pour sa part l’OFSP. Aucun cas de transmission du nouveau coronavirus à l’être humain via des denrées alimentaires n’est connu.

On en guérit?

Oui. «La maladie est généralement bénigne, en particulier chez l’enfant et le jeune adulte, mais elle peut aussi être grave: un malade sur cinq doit être hospitalisé», indique l’OMS sur son site web.

A titre de comparaison, la mortalité due à la grippe saisonnière est d’environ 0,2%, celle de la rougeole est d’environ 0,1%, celle due au Sras était d’environ 10%, celle pour le Mers est de 35%.

Comment ça se soigne?

Il n’existe actuellement aucun vaccin, mais plusieurs institutions et entreprises travaillent pour en développer un. «Les possibilités thérapeutiques se limitent à traiter et à soulager les symptômes», rapporte l’OFSP. En cas d’infection modérée, le traitement est celui pratiqué en cas de grippe. En cas d’infection grave, des soins médicaux intensifs et, dans certaines circonstances, une assistance respiratoire artificielle sont nécessaires.

Depuis le début de la crise, Didier Raoult, directeur de l’IHU Méditerranée Infection à Marseille, défend l’usage de la chloroquine contre la maladie. Il a suscité des réserves chez de nombreux autres spécialistes.

Comment se protéger?

«Le port de simples masques d’hygiène dans l’espace public ou lors de contacts avec des malades ne constitue pas une protection fiable contre l’infection», note l’OFSP. Mais cela peut réduire le risque d’infection, les mains potentiellement contaminées entrant moins en contact avec la bouche, le nez ou les yeux. Dans le domaine médical, on utilisera des masques spéciaux. Pour les personnes malades, le port d’un masque d’hygiène permet de réduire le risque de transmission du virus.

On veillera à se laver régulièrement les mains à l’eau ou avec un désinfectant, à tousser et éternuer dans un mouchoir ou dans le creux du coude et à éviter tout contact non nécessaire, spécialement les personnes de plus de 65 ans et celles souffrant déjà d’une maladie.

Article modifié le 30 mars à 18h.

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