Choc des cultures samedi à Lausanne. Tandis que le salon agricole Swiss Expo battait son plein au palais de Beaulieu, des militants de la cause animale manifestaient dans la rue. Pas de quoi émouvoir les jeunes participants au concours bovin que nous avons rencontrés.
Les militants de la cause animale, «je ne vais pas les embêter», relève Carole Giauque, dont le père est éleveur à Prêles, dans le Jura bernois. Elle attend la même attitude en retour, car «chacun a sa vision des choses».
Cause toujours…
Leslie Jeannet, fille d’un éleveur de La Chaux-du-Milieu, dans les Montagnes neuchâteloises, exprime la même retenue. «Les véganes, je les laisse parler.» Cela dit, «les vaches apportent beaucoup pour la nutrition. Et ce n’est en tout cas pas ici qu’elles sont maltraitées.»
«C’est malheureux, on ne cherche pas le problème au bon endroit», estime Benjamin Borioli, vétérinaire et fils de paysan sur le Littoral...