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Soutenir sans s’oublier soi-même

Ils sont nombreux, ceux et celles qui viennent en aide à des proches malades ou âgés que guettent l’isolement, la fatigue, le burn-out...

23 oct. 2015, 01:30
In this photo taken Dec. 22, 2011, Evelyn Volk, center left, and her mother Maria Koenig, who suffers from dementia, wash dishes in the Woodland Hills section of Los Angeles. The sun was barely up when Volk, dressed in a bathrobe with toothbrush in hand, tossed a pile of clothes into the washing machine, the first of several loads of the day. She glanced at the wall clock that was deliberately set 10 minutes fast. Time to rustle her two teenage kids out of bed and check on her elderly mother who remained fast asleep. These bookend family responsibilities land Volk squarely in the "sandwich generation"_ pressed between dual roles of supporting aging parents while rearing children. (AP Photo/Jae C. Hong) Aging America Sandwich Caregivers

Une maison isolée dans les hauts de Neuchâtel. Hélène* y habite seule. Son mari est décédé récemment. Pendant deux ans, elle a été la charpente de la demeure. Sans relâche, elle s’est occupée de son époux à domicile, 24 heures sur 24. Elle s’est mise entre parenthèses durant de longs mois, mais cette période est à ses yeux la plus importante de sa vie.

Aujourd’hui, l’esprit libre, elle se remémore quelques-uns de ces instants, parfois joyeux, parfois difficiles, de sa vie de proche aidante.

Pas de répit

«Le matin, je me réveillais à 7 heures 30. Je préparais les médicaments pour mon mari, et son café. Je le levais, lui faisais faire deux tours du salon. Si j’avais le temps, j’allais vite me doucher, sinon je repoussais.» Arrivait ensuite le personnel de Nomad (Neuchâtel organise le maintien à domicile). Hélène s’accordait alors 15 minutes de répit: «je...

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