Depuis 2015, les restaurateurs neuchâtelois n’ont plus besoin de suivre des cours de cafetiers ou de détenir une patente pour ouvrir. Par contre, la nouvelle loi cantonale en matière de police du commerce les oblige à présenter un concept d’hygiène pour recevoir leur autorisation d’exploiter.
Après trois ans de période transitoire, l’ultimatum est fixé au 31 décembre. Les bistrotiers qui ne se sont pas mis en règle pourraient fermer. Entretien avec Pierre-François Gobat, chef du Service cantonal de la consommation et des affaires vétérinaires.
>> A lire aussi: "Le grand chef neuchâtelois Michel Stangl a failli remettre son établissement"
Combien de restaurateurs pourraient fermer cet hiver?
Six tenanciers nous ont déjà avertis qu’ils cesseront leur activité à la fin de l’année. Il s’agit de petits établissements, parfois tenus par des personnes âgées. Mais après l’article paru dans «L’Express» et «L’Impartial» du 18 novembre rappelant la nécessité de se mettre en...