Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Six projets de recherche numérique à l’Université de Neuchâtel

Le Fonds national suisse a retenu six projets issus de l’UniNe dans le cadre du programme Digital Lives, chargé d’étudier les effets de l’utilisation des nouvelles technologies dans des domaines comme l’économie, la politique ou la science.

03 sept. 2018, 14:01
Animations au Musée d'art numérique Mori Building à Tokyo, le premier musée numérique au monde.

Le Fonds national suisse a accepté de financer six recherches proposées par des scientifiques de l’Université de Neuchâtel dans le cadre du programme Digital Lives. Au total, les équipes concernées toucheront 1,2 million de francs pour des travaux qui seront menés sur une période de 18 mois.

La médecine de pointe doit désormais compter avec les robots chirurgiens; les agriculteurs utilisent des drones pour répandre les pesticides; les recruteurs font analyser les vidéos d’entretien d’embauche par des algorithmes; les hôteliers voient leurs clients réserver leur séjour sur des plateformes internet.

Toutes ces nouvelles technologies ont des effets sur les rapports sociaux, la politique, l’économie… Beaucoup d’entre elles relèvent des sciences sociales, comme la géographie, l’économie ou la psychologie.

L’équipe du professeur en géographie Francisco Klauser s’intéressera à l’agriculture connectée, en travaillant notamment à la Swiss future farm, une exploitation expérimentale établie à Tänikon, dans le canton de Thurgovie.

Adrian Bangerter, directeur de l’Institut de psychologie du travail et des organisations, étudiera, avec des collègues en Valais et à Lausannne, les données récoltées lors d’entretiens d’embauches filmés. Il s’agit de développer des algorithmes capables d’analyser notamment le langage non verbal et d’en tirer des conclusions utiles au recruteur et au candidat.

Philip Balsiger, professeur en sociologie économique, étudiera l’hôtellerie et la restauration face à la montée en puissance d’organisations comme Airbnb ou Booking.com.

Laure Kloetzer, professeure en psychologie socioculturelle, mène un projet d’analyse de vidéos d’apprentissage dans le contexte de la chirurgie robotique. Il est question de faciliter la formation professionnelle dans les environnements technologiques complexes.

Enfin, Nathalie Pignard-Cheynel, professeure en journalisme numérique, entend identifier les outils numériques pouvant aider les médias locaux à repenser les relations à leurs publics. 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias