Si La Chaux-de-Fonds peut s’enorgueillir du titre de Métropole horlogère, c’est en partie à des migrants juifs qu’elle le doit. Un recueil de témoignages nous plonge dans cette aventure.
"Alors que notre communauté comptait un millier de membres au début du 20e siècle, nous ne sommes plus qu’une centaine, tout au plus. Nous trouvions dommage de perdre toutes ces mémoires", expliquent Denise Bovet-Buffat et Danièle Golan-Meyer.
"Le ressenti"
"Ni écrivaines, ni historiennes", cette enseignante retraitée à Neuchâtel et cette musicienne à La Chaux-de-Fonds ont d’abord voulu retranscrire "le ressenti des gens". L’idée de base leur a été soufflée: "Un ami journaliste nous a encouragées à publier sur la contribution de la communauté juive à La Chaux-de-Fonds."
Il est bien sûr question des grands succès dans l’horlogerie ou le commerce. De ces juifs qui "ont fait profiter tout le monde de leur argent", dans le sport ou la culture. Il y...