Zoom, Skype ou encore Jitsi: ces applications de visioconférence se sont révélées très utiles pendant le confinement. Pour les traditionnelles réunions de travail, certes, mais pas seulement. Il est en effet désormais possible d’obtenir une prestation érotique par caméras interposées, en direct, qu’on appelle aussi «livecam». Ces services sexuels prennent de plus en plus d’ampleur en Suisse comme ailleurs, selon une thèse de doctorat actuellement menée par Salomé Donzallaz, assistante doctorante à l’institut de sociologie de Neuchâtel.
Selon l’institution, ces séquences pornographiques diffusées en direct sur la toile mettent en scène entre 300 000 et 500 000 personnes pour une clientèle d’au moins 500 millions d’adeptes. Et cet intérêt a augmenté avec la pandémie de coronavirus.
Salomé Donzallaz, est-ce qu’il s’agit du «futur» de la pornographie, voire de la prostitution?
La question est encore largement débattue, notamment à cause de cette absence de contact physique.
Tout dépend de quel point...