L'ensemble des homes et institutions d'utilité publique du canton de Neuchâtel devront accepter l'aide au suicide dans leurs murs. Sans exception. Même si cette pratique viole les convictions de leur personnel et de leur direction. Car "c'est le respect du choix de l'individu concerné qui prévaut, pour autant que sa capacité de discernement soit toujours pleine et entière" .
Telle est la réponse de la commission du Grand Conseil chargée d'élaborer une nouvelle loi neuchâteloise sur l'assistance au suicide. Dans un complément au projet de loi, la commission refuse de modifier sa copie, malgré la demande d'assouplissement issue de l'Anempa et de l'Anippa, les associations représentant les homes reconnus d'utilité publique du canton.
Au printemps dernier, l'Anempa et l'Anippa regrettaient de ne pas avoir été consultées sur ce projet de loi (notre édition du 23 avril). La secrétaire générale de l'Anempa, l'Association neuchâteloise des établissements et maisons pour personnes âgées,...