Le Centre neuchâtelois d’entretien des routes nationales (Cnern) qui, comme son nom l’indique, s’occupe des routes nationales situées dans le canton et N5 (de Vaumarcus au Landeron) et H20 (du Col-des-Roches à Ins, le canton de Berne ayant confié un mandat à Neuchâtel), va changer de visage.
Il va se transformer en un établissement cantonal de droit public baptisé Nevia (pour Neuchâtel – Etablissement pour la viabilité des infrastructures autoroutières). Un nouveau nom pour une nouvelle entité qui va ainsi acquérir une personnalité juridique, qu’elle n’avait pas jusqu’à présent.
Cette évolution découle des nouvelles exigences de l’Office fédéral des routes (Ofrou). Le Grand Conseil a donc adopté mardi après-midi une nouvelle loi cantonale sur l’entretien des routes nationales. Cette loi prévoit, outre la création de Nevia, la possibilité pour l’Etat de prélever une redevance annuelle, estimée entre 100 000 et 200 000 francs par année, «conformément à ce qui est pratiqué avec plusieurs entités parapubliques», précise le Conseil d’Etat.