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Rénover les bâtiments de l’Etat de Neuchâtel va coûter bonbon

Pour le contribuable neuchâtelois, il est temps de payer la facture des Trente Glorieuses. Il en coûtera des millions pour que des bâtiments publics ne soient plus des gouffres énergétiques.

09 août 2019, 05:30
Le "nouveau" bâtiment du lycée Denis-de-Rougemont, à Neuchatel, doit être assaini en priorité.

Il n’y a pas que sur les routes et les rails neuchâtelois qu’un manque d’investissements doit être comblé. Le parc immobilier de l’Etat a aussi un urgent besoin de rattrapage. C’est l’occasion de mettre fin au gaspillage énergétique hérité des Trente Glorieuses, cette période de forte croissance économique de l’après-guerre.

Cela fait au moins dix ans que les autorités politiques s’inquiètent de l’état des infrastructures publiques. Ce sont pourtant ces mêmes autorités qui ont régulièrement coupé dans ces dépenses pour limiter les déficits de l’Etat. Alors que de gros crédits, routiers par exemple, ont été acceptés ces derniers mois par le Grand Conseil, ce dernier est appelé à se prononcer sur un programme d’assainissement du patrimoine immobilier. «Le premier d’une telle envergure», souligne le Conseil d’Etat dans son rapport.

Pas moins de 250 objets sous la loupe

Il apparaît que, sur quelque 250 immeubles en mains du canton, 90 doivent...

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