C’est la course de ski alpinisme de tous les superlatifs. Y participer, c’est entendre tel un mantra qu’elle est la plus dure au monde car la plus longue. Du moins pour la «grande», celle qui relie Zermatt à Verbier, soit 53 kilomètres d’effort pour 4000 mètres de dénivelé positif. De quoi appeler sa maman quand la fatigue est trop grande à Tête-Blanche, pester contre les crampes au ventre, jurer qu’on n’y retournera plus en grimpant les 1356 marches de la célèbre Rosablanche. Puis pleurer de bonheur à l’arrivée en assénant: «Dans deux ans, j’y serai!»
Quelque 1600 patrouilles, soit 4800 sportifs, ont pris le départ mercredi et samedi passé à Zermatt ou Arolla (la «petite» patrouille, 26 km pour 1800 m de dénivelé). Dont 154 Neuchâtelois (37 femmes) et 19 Jurassiens.
Marianne Fatton, Florence Buchs, Déborah Chiarello
Elles explosent le record Arolla-Verbier
crédit photo: dr
Elles en rêvaient, elles l’ont...