Voilà une libéralisation qui n’enthousiasme pas les grandes boîtes: dès le 1er janvier 2019, l’Ordonnance sur la limitation et l’élimination des déchets (Oled) permet aux structures employant plus de 250 personnes d’organiser elles-mêmes le traitement de leurs déchets.
Une information du quotidien «Bund», reprise par la RTS mardi, évoquant, vraisemblablement à tort, une «obligation» des entreprises de se charger de leurs déchets et l’interdiction faites aux communes de collecter de tels déchets, a créé le flou, et l’émoi. Mais dans les communes neuchâteloises, on relativise.
Déchets ménagers et matériaux recyclables
La vingtaine d’entreprises concernées sur territoire neuchâtelois ne se sont pas précipitées auprès de leur commune d’élection pour faire usage de la fin du monopole communal, à en croire les services concernés.
Le tri étant déjà imposé par la loi et le sort des déchets spéciaux étant lui aussi déterminé par plusieurs textes législatifs, il s’agit surtout d’évacuer les déchets...