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Quatre cultures, mais un foyer

La chercheuse Natalia Oliveira fait carrière au sein d’une multinationale à Boudry. Elle vient des Etats-Unis... et d’ailleurs.

04 oct. 2017, 00:14
Vieva Natalia Oliveira

Neuchatel, 26 09 2017
Photo © David Marchon

«Je suis arrivée en Suisse pour le travail et je ne prévois pas de repartir», déclare Natalia Oliveira, dans un français presque parfait, appris sur le tas avec sa belle-famille. Ne vous fiez pas à ses yeux noirs, ses cheveux de jais ou à son nom pour définir son identité, cette femme chaleureuse et à l’esprit vif est une Américaine... d’origine ukrainienne. Les nombreuses peintures de tournesols qui ornent son domicile à Colombier témoignent de son attachement pour le pays de ses ancêtres.

Au sein de la maison mitoyenne où elle vit avec son mari, un Vallonnier d’origine portugaise, les langues se mêlent et se complètent selon les locuteurs.

Leur fille, âgée de 3 ans, est déjà quadrilingue. «Depuis qu’elle est bébé, je lui parle en ukrainien et son papa en portugais. Dans le couple, nous utilisons l’anglais, qui est aussi, pour notre fille, la langue des dessins animés. Et...

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