«Le français, c’est quand même compliqué. Il me manque beaucoup de mots pour parler.» Katharina, une jeune allemande de 15 ans, tente de s’exprimer dans la langue de Molière. «J’ai fait 4 ans de français à l’école, mais j’ai encore de la peine», s’excuse-t-elle.
Son amie Laura est plus bavarde. Elle jongle entre français et allemand pour se faire comprendre: «La ville de Neuchâtel est belle, c’est comme une petite aventure ici. C’est la première fois que je vais à l’étranger sans mes parents.»
Jeudi dernier, 27 étudiants du gymnase Georgii d’Esslingen, petite ville médiévale près de Stuttgart en Allemagne, ont débarqué à Neuchâtel pour participer durant une semaine à la vie du lycée Denis-de-Rougemont (DDR). Plongés en immersion dans la famille de leur correspondant, ils découvriront également la région et sa culture.
Une belle histoire d’amitié
Ces jeunes lycéens profitent d’un programme d’échanges linguistiques qui célèbre cette année ses...