Septante-cinq ans après la capitulation allemande, la Seconde Guerre mondiale est toujours présente dans la mémoire collective. La réédition de «La fin du régime de Vichy» nous y replonge.
Une préface de cet ouvrage de référence datant de 1947 – «qui se lit comme un roman vécu avec intensité», lit-on à l’époque dans «Le Journal de Genève» – a été confiée à un Neuchâtelois: l’historien Marc Perrenoud, conseiller scientifique de la commission Bergier, mandatée pour analyser des problèmes controversés tels que l’or nazi, la politique d’asile et les avoirs en déshérence.
Eviter des destructions et des souffrances
L’ouvrage est écrit par une grande figure de la diplomatie helvétique, le Bernois Walter Stucki. Il est en poste à Vichy, la capitale de la France durant l’occupation allemande. Proche et ami du maréchal Pétain mais très critique sur le régime, l’homme – qui «incarne à sa manière l’ambiguïté de la diplomatie suisse»...