Baguette magique, chaudron et verrue sur le nez: dans l’imaginaire collectif, la sorcière est hideuse, méchante et passe son temps à réaliser des recettes à base de bave de crapaud.
En réalité, «les sorciers et sorcières étaient accusés d’avoir fait un pacte avec le diable. Ils mangeaient des enfants, se changeaient en bête, avaient des rapports sexuels dans tous types d’orgies et mangeaient des animaux. Pour pouvoir se rendre rapidement sur les lieux de sabbats, ils voyageaient sur des balais», explique Olivier Silberstein, assistant doctorant à l’institut d’histoire de l’Université de Neuchâtel. A l’heure d’Halloween, «ArcInfo» a voulu en savoir plus.
Nous sommes entre les 15e et 16e siècles. A l’époque, la répression contre les actes de sorcellerie est forte dans ce qui deviendra le canton de Neuchâtel. «Au départ, on condamne pour montrer que les autorités judiciaires ont du pouvoir. L’inquisiteur est invité par le comte, affirmant que de...