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Quand la principauté de Neuchâtel fabriquait des faux louis d'or français

Durant plus de 200 ans, la principauté de Neuchâtel a frappé sa propre monnaie. L’occasion pour la famille régnante d’accroître son influence et son pouvoir, en particulier en France. Un Neuchâtelois raconte cette histoire, fruit de 25 ans de recherches.

10 mai 2019, 16:30
Charles Froidevaux et ses ouvrages sur la monnaie et le faux-monnayage.

A la fin du 17e siècle, Neuchâtel abritait quelques-uns des principaux ateliers de faux monnayage de louis d’or français. Une activité que la principauté partageait avec d’autres villes proches de la frontière. Ces opérations clandestines étaient soutenues, plus ou moins discrètement, par les autorités politiques neuchâteloises, ainsi que par le puissant canton de Berne.

«Les batailles économiques de l’époque n’avaient rien à envier aux guerres commerciales qui se livrent actuellement», s’enflamme Charles Froidevaux. Cet économiste neuchâtelois vient de publier, aux éditions Alphil, le fruit de 25 années de recherches consacrées à l’histoire économique et financière en Suisse occidentale entre 1589 et 1818. Un coffret de trois volumes, soit près d’un millier de pages.

En trois tomes

Le premier tome raconte l’histoire monétaire proprement dite en évoquant la pensée économique, la gestion des crises monétaires, le faux monnayage, la numismatique et la statistique. Le deuxième est un catalogue exhaustif des 4000...

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