Sur la berge du lac, devant le musée du Laténium, les ingénieurs du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM) ont mis en place une expérience inédite le temps d'une soirée. L'objectif? Déterminer si le nouveau système de radar spatial, développé par le CSEM, est aussi performant sous l'eau que dans l'espace.
En effet, la première fonction de MILA (pour Miniaturized Lazer Altimeter) est la cartographie spatiale. Pour tester les capacités subaquatique du radar, le CSEM a choisi de l'utiliser sur l'Altripa, la réplique du chalan romain de Bevaix qui se trouve dans le lac, à 2,5 mètres de profondeur.
Crédit: Christian Galley
Une expérience réussie
Le résultat? Dès le premier essai, c'est une réussite, on peut deviner le bout de la barque sur l'écran d'ordinateur. Les formes sont floues, mais après le traitement des informations, l'image en 3D sera nette.
Le CSEM a mis trois ans pour fabriquer ce radar, suite à un appel d'offre de l'Agence Spatiale Européenne (ASE) qui a financé le projet à hauteur de 800'000 francs, il n'est donc pas encore prêt à être industrialisé. Dans deux semaines, il sera envoyé à l'ASE pour de nouvelles aventures.