EduS2: c'est le nom du serveur désormais à disposition des élèves et professeurs de toutes les institutions du degré secondaire II neuchâtelois. Le conseiller d'Etat Philippe Gnaegi n'a pas manqué, hier, de relever la position en pointe du canton dans les mises en réseau tous azimuts.
Neuf centres de formation (technique, arts et métiers, commerce, tertiaire, bâtiment) et trois lycées: un public cible d'environ 10 000 élèves et 1000 enseignants pour les concepteurs du site. Sans compter les parents et autres intéressés à la pédagogie.
Cinq mois après son ouverture, le site propose déjà 850 supports de cours: il en arrive encore une centaine par mois. Signe d'une forte émulation parmi les enseignants. Et près de 5000 supports visuels (notamment images sauvées par les plus collectionneurs).
Supports de cours, fiches techniques, travaux écrits, images, films, conseils, logiciels: le matériel est varié. Des outils moins connus se développent, explique Cédric Levrat, responsable de l'informatique pédagogique du secondaire II. Comme les «classes virtuelles en ligne», qui réunissent des gens de différents instituts travaillant sur un même projet.
Toute une partie du site est accessible par internet, d'autres volets sont réservés aux élèves et /ou aux enseignants, et une zone d'archives est protégée par le droit d'auteur. Ce n'est pas le Pentagone, mais c'est efficace, note Jean-François Joss, président du service technique du secondaire II.
Neuchâtel peut se targuer d'avoir anticipé tôt le cloisonnement des systèmes informatiques entre services. D'autres cantons s'arrachent les cheveux. Et quand Giuseppina Biundo (Office des lycées) présente l'entrelacs administratif concerné par EduS2, on voit que le danger était réel. /fnu