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Professeure de linguistique à l’Université de Neuchâtel, Federica Diémoz est décédée

L’Université de Neuchâtel perd une scientifique d’envergure. La professeure Federica Diémoz, directrice du Centre de dialectologie et d’étude du français régional, est décédée à l’âge de 44 ans.

20 août 2019, 14:33
Federica Diémoz, professeure à l'Université de Neuchâtel, est décédée.

Par son travail scientifique, elle a donné aux Romands des raisons d’être fiers de leur parler local. La spécialiste des dialectes Federica Diémoz, professeure de linguistique à l’Université de Neuchâtel, est décédée lundi à l’âge de 44 ans. L’émotion a saisi la communauté universitaire à l’annonce du rectorat, mardi matin. Fabian Greub, secrétaire général, évoque «une grande tristesse d’avoir perdu une sommité sur le plan scientifique et une collègue très appréciée de tous».

Professeure appréciée également de ses étudiants, Federica Diémoz était une chercheuse reconnue au niveau international. Collaborant à plusieurs projets européens d’étude des langues, elle déclinait ses recherches dans des ouvrages et des publications scientifiques.

Ses enseignements à Neuchâtel couvraient la linguistique, la dialectologie ainsi que l’histoire et les méthodes de recherche. Au cours de sa carrière, elle a également collaboré au sein des universités de Turin, de la Vallée d’Aoste et de Bâle. Elle s’adressait aussi occasionnellement au grand public. Ce fut le cas notamment à l’issue d’une vaste enquête au sujet des régionalismes en Suisse romande.

Dans nos archives: Les Romands sont fiers de leurs expressions et dialectes (2015)

Federica Diémoz était membre du conseil de fondation du Forum du bilinguisme, à Bienne. Ayant pour but la promotion du bilinguisme, notamment à travers l’observation scientifique, il figure depuis 2013 à l’inventaire des traditions vivantes de la Suisse.

En février 2019, la chercheuse a été élue présidente de la Commission des vocabulaires nationaux à l’Académie suisse des sciences humaines et sociales.

L’Université indique que la professeure se trouvait en congé maladie au moment de son décès et que les cours prévus à la rentrée seront assurés par des remplaçants.

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