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Procès d’Yvan Perrin: des politiciens s’inquiètent des dérives à l’UDC

Prévenu de discrimination raciale, Yvan Perrin est défendu par le conseiller national Jean-Luc Addor, lui-même en procédure pour les mêmes motifs. Les propos de ces deux figures de l’UDC font réagir des personnalités politiques.

15 juil. 2020, 15:42
Yvan Perrin (à d.) est jugé à Neuchâtel pour discrimination raciale. Il est défendu par l'avocat et conseiller national UDC Jean-Luc Addor (à g.).

Jugé pour avoir maintenu sur son mur Facebook des commentaires haineux, Yvan Perrin est un adepte des sorties polémiques, à l’instar de sa formule «l’infection s’étend», publiée en avril 2019, lorsqu’il dit vouloir parler d’une certaine mouvance islamiste.

Son avocat, le conseiller national valaisan Jean-Luc Addor, lui aussi UDC, a eu aussi maille à partir avec la justice dans une affaire similaire. Il saisira d’ailleurs le Tribunal fédéral afin de contester sa condamnation à 60 jours-amende (assortie du sursis) pour avoir posté le message «On en redemande» – par ironie, se défend-il – après une fusillade qui a fait un mort dans une mosquée de Saint-Gall en 2014.

Ces propos sont-ils acceptables dans la sphère publique? «ArcInfo» a sondé quelques personnalités politiques sur ces ténors de l’UDC.

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Responsabilité éthique

«Ces derniers mois, Yvan Perrin a pris des positions plus...

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