Le comité référendaire contre la nouvelle loi neuchâteloise sur l'énergie a déposé ce matin 11'620 signatures à la Chancellerie d'Etat. Au total, près de 13'000 signtures ont pu être récoltées. Certaines administrations communales étant en vacances, un bon milier de signatures n'a pu être déposé à temps. Sans gravité, car les opposants au projet de l'ancien conseiller d'Etat Fernand Cuche devaient en récolter au moins 4'500.
«C'est une belle réussite», se réjouit le vice-président du Parti libéral-radical neuchâtelois, Claude Guinand. Et de préciser que tout s'est accéléré sur la fin. «Au début, nous avons même eu une période de doutes».
Cette nouvelle loi, ambitieuse, assure en effet du travail aux entreprises de la région pour plusieurs années. Le référendum n'est donc pas soutenu par une partie de la droite. Au sein du comité référendaire, on trouve des membres du PLR, de l'UDC ainsi que des milieux immobiliers et économiques du canton.
La loi cantonale sur l'énergie a été approuvée en mars dernier par le Grand Conseil neuchâtelois. Nettement plus contraignante que les dispositions fédérales en la matière, elle donne force obligatoire à l'assainissement énergétique des bâtiments.
Pour les bâtiments neufs, elle impose la réduction de moitié de la consommation d'énergie thermique par rapport à la norme actuelle. Les nouvelles constructions devront comporter des capteurs solaires thermiques ou photovoltaïques couvrant les besoins en eau chaude sanitaire, voire aussi en chauffage.
Les propriétaires pourront déduire de leur revenu imposable la totalité des coûts d'assainissement et des équipements de production d'énergie renouvelable. /ats-réd.
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