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Pour une fois, la France a versé l’impôt des frontaliers à l’heure

Une fois n’est pas coutume, la France a versé à la date prévue les montants de l’impôt des frontaliers à la Suisse. Pour le canton de Neuchâtel, la somme s’élève à 45,87 millions de francs. Les trois quarts de cette rétrocession reviennent aux communes.

27 août 2019, 17:17
Neuchâtel a touché plus d'argent en 2019 que l'an dernier.

L’hiver dernier, l’affaire avait fait grand bruit en Suisse romande. La France avait de la difficulté à payer ce qu’elle devait à huit cantons suisses, dont Neuchâtel et le Jura, comme rétrocession des impôts perçus auprès des frontaliers qui travaillent dans ces cantons. Cette année, par contre, le montant est arrivé le 25 juillet dernier. Soit un peu plus de 300 millions pour l’année fiscale 2018, dont 45,87 millions pour le canton de Neuchâtel.

«Ce montant est supérieur de près de 8% à ce que nous avions touché l’année dernière», explique Matthieu Lavoyer-Boulianne, secrétaire général du Département des finances et de la santé. Pour 2017, Neuchâtel avait touché 42,48 millions de francs.

Cette rétrocession est prévue par la convention franco-suisse du 11 avril 1983. En principe, la France doit rembourser la part qui revient à la Suisse jusqu’au 30 juin qui suit l’année fiscale. Mais pour 2017, les huit cantons...

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