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Pour survivre, les entreprises neuchâteloises iront travailler hors canton

Les entreprises neuchâteloises craignent une baisse d’activité liée à l’absence de budget de l’Etat. Leur salut: décrocher des mandats hors canton.

16 janv. 2018, 11:54
Les entreprises de construction et de génie civil neuchâteloises risquent d'être frappées durement par une baisse d'activité.

Coup de théâtre le 19 décembre dernier: les députés au Grand Conseil neuchâtelois ne parvenaient pas à s’entendre et refusaient de doter le canton d’un budget pour 2018. Le ministre des finances Laurent Kurth avertissait des conséquences de ce vote: sans budget, l’Etat devra se contenter des investissements les plus urgents, notamment en matière de travaux publics. Quelles conséquences pour les entreprises neuchâteloises? Les mandats manqueront.

«On est dans le flou. C’est vraiment l’inquiétude.» Jean-Luc Pagani, directeur général de l’entreprise de construction Facchinetti, à Neuchâtel, entame l’année 2018 avec une boule à l’estomac. Comme lui, plusieurs patrons d’entreprises de constuction et de génie civil du canton se disent soucieux des conséquences de l’absence de budget de l’Etat sur l’avenir de leur société.

«Notre entreprise est très active dans les travaux de génie civil, qui dépendent énormément des mandats des collectivités publiques. Si les collectivités neuchâteloises n’investissent plus, ce sera compliqué...

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