Pas besoin de le chercher très longtemps: les notes de Nicolas Engel résonnent loin à la ronde. Depuis quelques mois, le Biennois joue du piano dans les rues de villes alémaniques et romandes, dont Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. A 32 ans, il rêve de se payer un Steinway, d’une valeur de 89'000 francs.
Mais pourquoi se donner tant de mal à l’heure des financements participatifs en ligne? «Jouer dans la rue est l’occasion d’aller à la rencontre du public en tant qu’artiste, de partager.» Et ça fonctionne: en 95 jours, il a récolté près de 21'500 francs et a été invité à se produire lors de plusieurs concerts. «Si je calcule, il me faudra environ deux ans et demi pour y arriver.» C’est avec le sourire qu’il le dit, avant d’enfiler ses gants par cette matinée encore fraîche.
D’abord avec un jouet
Nicolas Engel a fait des études de piano...