«Beaucoup de gens s’en fichent», lâche Abdoul Abdelzaher, responsable de l’agence Moon Valley Voyages à Neuchâtel, lorsqu’on lui demande si ses clients se soucient de leur empreinte écologique au moment des vacances. Béatrice Bassi, responsable de l’agence Croisitour, ne se souvient pas non plus «d’avoir eu des demandes particulières quant aux répercussions sur l’environnement d’un parcours proposé.» La simplicité et le prix sont deux éléments avancés pour expliquer ce «manque d’intérêt».
Le sondage publié au mois de juin sur notre page Facebook donnait le ton. 65% des participants déclaraient ne pas avoir modifié leurs habitudes. Les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS) concernant la fréquentation des aéroports nationaux au premier trimestre 2019 enfoncent le clou. Ainsi, Zurich a enregistré une augmentation annuelle de 4%. Genève se «contente» d’un pourcent supplémentaire.
L’avion reste le numéro un
Nous sommes bien loin du «Flygskam» suédois, autrement dit «la honte de prendre...