Le grand chambardement du monde des médias s’est invité hier à la session du Grand Conseil neuchâtelois. L’occasion pour le Conseil d’Etat de dire son hostilité à l’initiative No Billag. Et qu’il ne prévoit pas d’aide directe à la presse. C’est une interpellation socialiste qui a fait sortir du bois le gouvernement. Son titre: «Quelle diversité médiatique pour le canton de Neuchâtel?»
Le groupe socialiste détaille une liste d’événements récents conduisant à une «situation inquiétante»: la disparition de l’hebdomadaire gratuit «A+», la faillite de la «Feuille d’avis de la Béroche», la perte d’un correspondant du «Temps» et, selon ses termes, la «fusion» des contenus de «L’Express» et «L’Impartial».
La motion souligne que «la diversité médiatique joue un rôle absolument central dans la formation de l’opinion». Et «pour le citoyen, avoir plusieurs quotidiens aux lignes éditoriales éloignées permet une meilleure prise en compte des nuances du débat».
Dans...