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Marc-Olivier Gonseth, portrait d'un passeur

Bientôt retraité, le conservateur du Musée d'ethnographie de Neuchâtel, Marc-Olivier Gonseth, raconte l'origine de sa passion.

17 avr. 2018, 12:00
Fasciné par la bande dessinée depuis tout petit, Marc-Olivier Gonseth pose ici devant cette série d’enseignes de petits métiers de l’Afrique de l’Ouest.

Au début était le verbe. Normal, quand on a un père pasteur. Mais qu’est le verbe sans l’image? Conservateur du Musée d’ethnographie de Neuchâtel (MEN), Marc-Olivier Gonseth aura eu toute sa carrière pour marier les deux.

Prendre le gouvernail d’un paquebot qu’il fallait piloter sur les eaux incertaines de l’intelligence critique n’allait pas de soi. Maintenir le cap défini par son illustre prédécesseur, Jacques Hainard, coqueluche des médias, tout en restant soi-même, le défi était de taille.

Marc-Olivier Gonseth, ethnologue théoricien plus que de terrain, a relevé le gant, sans renier son style: un mélange d’intellectuel pur sucre et de passeur. Passeur de doute, au lieu du passeur de foi qu’enfant il s’imaginait devenir.

C’est à l’adolescence, que «le bon gamin» qu’il était se déleste du poids de la foi familiale: «Le rapport à la ‘vérité’ m’a posé problème. Pourquoi aurions-nous eu raison, alors qu’à trois maison de là, mes...

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