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Plusieurs nuits avec des punaises de lit au Centre de requérants d'asile de Perreux

Les accusation d'abus de détresse à Perreux ont jeté une lumière crue sur le quotidien du centre de requérants d'asile. Un cas de maltraitance par négligence sur la salubrité dans la chambre d'un couple vient maintenant secouer l'institution.

28 févr. 2013, 07:00
Les marques de piqûres de punaises de lit sur le dos d'une requérante d'asile.

Après les supposées relations sexuelles, une accusation de maltraitance par défaut de salubrité touche le Centre de requérants d'asile de Perreux.

Au cours des derniers jours, un dossier relatant le cas d'un couple obligé de dormir avec une litterie colonisée par des punaises de lit a fait surface.

Les différents documents en notre possession mettent en cause la salubrité dans la chambre assignée à un couple qui a dormi là plusieurs nuits de suite. La réalité du problème sanitaire aurait été minimisée. Le transfert du couple dans une autre chambre n'a pas été envisagé, dénonce le rapport que nous nous sommes procurés.

Des photos montrent le corps de l'époux surtout recouvert de piqûres d'insectes.

Notre enquête dans le petit monde très spécifique de l'asile révèle un malaise profond dans le fonctionnement du système d'asile neuchâtelois. La direction du centre, décrite comme arbitraire parfois, provoque des critiques diverses.

Les témoignages qui nous recueillons restent anonymes. Et, dans ce dossier, seul le chef du Service des migrations est habilité à s'exprimer. Très prudemment du reste puisque deux enquêtes, l'une pénale, l'autre administrative sont en cours. Elles tentent d'établir si les accusations d'abus de détresse relatées par certains requérants sont fondées ou non.

Davantage d'informations dans "L'Express" et "L'Impartial" de jour. 

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