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Les enseignants neuchâtelois décident de faire à nouveau grève mercredi prochain

Un peu plus de 600 enseignants étaient en grève en ce jeudi. Réunis en assemblée générale, ils ont décidé de faire à nouveau grève mercredi prochain. Ils exigent toujours le retrait de la grille salariale qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2017.

24 nov. 2016, 14:13
/ Màj. le 24 nov. 2016 à 19:00
Dans la cour du château de Neuchâtel.

Après avoir fait grève les 9 et 10 novembre, une partie des enseignants neuchâtelois ont répété l'opération en ce jeudi. Un peu plus de 600 d'entre eux s'étaient annoncés auprès de la direction de leur centre scolaire pour faire savoir qu'ils ne travailleraient pas, soit environ 20% de l'ensemble des enseignants du canton. Lors de la première grève, ils étaient 650. Autant de nombres qui ne prennent pas en compte les enseignants qui soutiennent la démarche sans faire grève pour autant.

Après avoir manifesté dans l'après-midi dans la cour du château de Neuchâtel - où la conseillère d'Etat Monika Maire-Hefti s'est adressée à la très nombreuse assistance -, les enseignants ont rejoint, en cortège, la salle où s'est déroulée une assemblée générale: ils devaient alors décider soit de reconduire le mouvement ce vendredi, soit d'entrer en matière sur les nouvelles propositions que le Conseil d'Etat leur a adressées mardi passé.

A une immense majorité, les quelque 400 enseignants présents ont décidé de reconduire la grève. Mais ils ont choisi de la faire non pas ce vendredi, mais mercredi prochain, soit le jour où le Conseil d'Etat rencontrera les représentants des deux syndicats d'enseignants, le SSP et le SAEN. Objectif: permettre aux grévistes de se rendre en masse au château en signe d'appui aux représentants des syndicats.   

Le gouvernement refuse de retirer la grille salariale qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2017, mais il se dit prêt à prendre plusieurs mesures liées aux conditions de travail. Le Conseil d'Etat se dit par exemple prêt à supprimer les épreuves cantonales de compétences en 8e et 9e années Harmos, épreuves dont l'utilité est vivement contestée par certains enseignants.

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